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Chroniques reprises, ou citées, aux liens
suivants :
-
Et cætera…
CHRONIQUE économique « FINANCES –
VERITES »
N°150
errare
humanum est, PERSEVERARE DIABOLICUM
LOI D'A.D.L.
MARTIN D. de M.
basée sur celle de
POL GARGAM
valant
INCIPIT PERMANENT :
1) L'économie générale est l'ensemble des échanges de travail, biens et services entre
personnes physiques et/ou morales,
2) L'économie financière est l'ensemble des échanges de capitaux entre personnes physiques et/ou
morales, exprimés en biens ou en monnaies, lesquels peuvent, ou non, constituer
les contreparties des échanges de l'économie générale,
3) L'économie monétaire est l'ensemble des flux de monnaies émises ou détruites, constituant,
ou non, les contreparties des échanges généraux ou financiers, et possédant
obligatoirement les qualités monétaires requises : d'identité rigoureuse,
d'inaltérabilité à l'infini, de fractionnabilité et de fongibilité. La monnaie
est toujours concrète sans préjuger de ses représentations abstraites, alors
toujours convertibles à 100%.
POSTULAT : Toute confusion entre une économie et les deux autres abolit toute
validité au raisonnement exposé de n'importe qui, n'importe où et n'importe
quand. C'est la raison des trois parties toujours distinctes de cette chronique.
Mercredi
08 JUILLET 2015
Madame,
Mademoiselle,
Monsieur,
De la conférence de
presse de DE GAULLE restée unique depuis ce 4 Février 1965, au REFERENDUM grec réalisé
le 5 Juillet 2015, j'ai suivi pas à pas, vue de l'intérieur du système bancaire,
toute l'évolution de ces cinq décennies. Je vais vous en proposer une synthèse
qui va nous amener très concrètement à mieux saisir toute la simplicité de ce
qui se passe actuellement en économie politique.
Pour résumer le propos en
cette aube des vacances d'été où les cervelles sont sommées de somnoler dans
une béatitude insolée, l'INSEE vient de lancer sur les fils du WEB un
communiqué dicté par la propagande sectaire officielle : http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=108
. Je vous le livre en abrégé :
"La reprise se diffuse : Résumé
Au premier trimestre 2015, l’activité économique en zone euro a conservé
son rythme de croissance (+0,4 %). Le PIB devrait croître à un rythme
comparable au deuxième trimestre (+0,4 %), avant d’accélérer
légèrement d’ici fin 2015 (+0,5 % aux troisième et quatrième trimestres 2015), grâce
au soutien de la demande intérieure. En moyenne annuelle, la croissance
du PIB serait donc de +1,4 % en 2015, après +0,9 % en 2014. La production
serait principalement guidée par une consommation des ménages robuste, ainsi
que par une accélération de l’investissement productif. La situation sur le
marché du travail devrait progressivement s’améliorer, et le taux de chômage se
réduirait légèrement. Ceci devrait provoquer une accélération des salaires
réels au cours de l’année qui, conjuguée avec une hausse de l’emploi,
soutiendrait suffisamment le pouvoir d’achat pour permettre le maintien du
dynamisme de la consommation. Sous l’hypothèse d’un baril de Brent stable
autour de 65 $, et d’un taux de change dollar/euro fluctuant autour de 1,12, l’inflation
devrait augmenter légèrement, à +0,2 % au deuxième trimestre 2015, et
atteindre +0,9 % à la fin de l’année. Cette prévision suppose que malgré la
victoire du « non » au referendum grec, la stabilité de la zone euro sera
préservée".
Moi, je lis ceci : d'un constat
truqué pour 2015-T1, une hypothèse optimiste est tirée, sur ordre, pour
2015-T2, suivie d'une affirmation gratuite utopique pour T3 et T4. Le ciel est
au bleu horizon avec une consommation soutenue artificiellement à coups de
robustes dettes, laquelle ne repart donc pas, entraînant une production à la
faillite qu'aucun investissement ne peut plus relancer. Ceci précipite tout le
monde au chômage, sauf les parasites de l' "inaptocratie"
dénoncée par Jean d'ORMESSON (1). Tout ce ciel bleu vire au rouge du Soleil
couchant avec une inflation minimisée à 0,9% qui ramène, mais l'INSEE se garde bien
de présenter l'opération, la supposée croissance de 1,4 -0,9 donc à 0,5%,
essentiellement due à la hausse des 7.600.000 emplois sur impôts. La France
continue sa récession économique dans des conditions propices à sa disparition
en tant que puissance internationale...
Le titre de cette
chronique m'est suggéré par les événements de ces derniers jours et semaines,
prévisibles et prévus depuis 1914, avec son nouvel impôt de guerre basé sur le
revenu (IRPP), soit depuis 101 ans et autant de taches noires sur le pelage bleu
républicain du dalmatien européen :
« BANKSWAR,
Episode III : la Révolte des grecs !… »
1) Dans l’ACTUALITE
économique générale : ECO 1 :
« Ep. I : 1914-1968 : une entreprise encore comme
les autres !… »
54 ans...
Je lis dans les cours
du CAP-BANQUE de 1963 : "Nous sommes des commerçants"... Le travail
consiste alors à tenter de faire entrer les "prospects" dans la
boutique. C'était difficile car cela impressionnait les gens qui n'osaient pas
ouvrir la porte et venir poser des questions au guichet. Le guichet n'était
pourtant alors que la simple" banque", c'est-à-dire le comptoir, à
l'époque sans aucune protection, aucun sas, vitres extérieures normales, cabine
de la manipulation espèces en vitres normales, sa porte vitrée fermée avec une
clef basique, pas de caméras vidéos car cela était encore de la science-fiction,
un simple bouton d'alarme relié à la police, un pistolet 7,65 automatique dans
le tiroir du bureau du directeur...
L'activité consistait :
- D'abord : à recueillir
obséquieusement des dépôts en comptes ouverts à des particuliers, à tenter de
les stabiliser dans la banque dans des Comptes sur Livrets ou des Comptes à
Terme pour des sommes importantes. Pour les commerçants et les entreprises, des
comptes courants dangereux pour la banque car leurs soldes formaient novation,
avec une ligne autorisable d'escompte. Les chéquiers étaient facultatifs et à
la seule discrétion de la banque.
- Ensuite : à utiliser ces fonds
reçus sous forme de dépôts ou autrement (en Bons de caisses par exemple), en
crédits d'escompte sur bordereau établi à la main par l'employé titulaire de
son CAP, en crédits personnels étudiés et visés par l'employé-cadre titulaire
de son Brevet professionnel, en revente de devises cotées avec marges, en
locations de coffres-forts, en vente de titres cotés à la Bourse des Valeurs
etc...
Vous voyez, dans ce
bref aperçu, que le métier de banque rapportait très peu, uniquement par des
pourcentages faibles sur les emplois des fonds recueillis, sans aucun frais
pour les clients en comptes. La banque était à égalité avec tous les autres
commerçants et entreprises de tous types : elle devait disposer de la monnaie
avant de pouvoir l'utiliser. Mais s'agissant pour l'essentiel de dépôts à vue,
la banque spéculait déjà en 1964 sur ce qu'elle appelait : "La LOI des
GRANDS NOMBRES". Tout simplement que TOUS les clients ne viendraient pas
en même temps retirer TOUS leurs sous... Une règle prudentielle était imposée
alors de 35% en réserves obligatoires cantonnées à la Banque de France ! Cela
fait rêver en 2015 !...
Conclusion d’ECO 1 : Le Système monétaire passa de 1875
à 1935 de la circulation Or et Argent en pièces, à la circulation de
papier-monnaie officiel à cours forcé. Je rappelle que l'UNION LATINE donna
durant cette période une monnaie commune à la quasi-totalité de l'Europe y
compris la... Russie, basée sur la pièce de 20 Francs françaises de Napoléon
1er (cf. : mes précédentes chroniques du N°1 à 33) ! De 1936 à 1968, le
"système" vécut sur cette apparence de similitude entre les pièces
frappées et les billets dont le "cours forcé" passait encore inaperçu.
Le métier de banque était celui de la "misère en faux-col". Les
banques nationalisées en 1946 restaient de droit privé. Elles versaient des
dividendes à l'Etat actionnaire, comme, par exemple, le Crédit Lyonnais. Ses
employés n'ont jamais été des "fonctionnaires" croûtant sur impôts mais
des producteurs privés payant leurs impôts sur la société comme sur leurs
revenus individuels du travail, versant des dividendes à leurs actionnaires,
dont l'Etat donc, qui s'y habitua benoîtement. IL FALLAIT LE RAPPELER, je crois
!? Dailleurs, toutes les entreprises privées nationalisées en 1946 rapportaient
des dividendes, raison pour laquelle l'Etat gaulliste les nationalisa... Le
malheur est qu'il les plaça dans les mains communistes : chemins de fer, ports,
banques, etc. L'irresponsabilité crut sous la couverture politique,
progressivement, de 1936 à 1968...
2) Dans l’ACTUALITE
économique financière : ECO 2 :
« Ep. II : 1968-1986 : une entrEprise affaiblie
!… »
18 ans...
Après une période de
transition de 5 ans où POMPIDOU mourut trop tôt, après avoir eu juste le temps
de faire prendre une LOI en 1973 interdisant le laxisme monétaire dont il a
pressenti toutes les conséquences désastreuses futures, ce fut l'arrivée en
1974 de l'irresponsabilité politique avec un VGE qui ne supportait pas de
travailler avec des gens plus forts que lui. Le déficit public, alors vendu
comme étant doté de superpouvoirs multiplicateurs, directement hérités de la
doctrine marxiste keynésienne, commença à pourrir les comptes publics et
l'économie productive, excédentaire en tout, à l'époque... Le virus MALTHUSIEN
nous fut inoculé à ce prétexte.
Ce que l'on appelle de
nos jours "l'économie d'endettement" commença à solliciter les
banques au-delà de leurs capacités et donc diminua les "réserves
obligatoires", débridant de plus en plus largement la pyramide inversée du
crédit avec comme clef : le coefficient multiplicateur scriptural de la monnaie-papier
légale...
Ce qui devait arriver
arriva : en 1985 la Banque de France en faillite sous les trois rapports, fut déconnectée
du système bancaire. Tous les règlements inter-banques cessèrent en monnaie
officielle. Le fameux siège 33 du Crédit Lyonnais à la chambre de compensation
resta vide, comme les autres, dans tous les comptoirs BDF de France et de
Navarre. Débarrassées, avec le Ministre des Finances Michel SAPIN, de toute
obligation de réserve obligatoire, ramenée à ZERO, les banques se lancèrent
"à corps perdu" dans une pyramide inversée de crédits aperçue en 1986
comme une formidable ouverture à des "bénéfices" financiers, que l'on
voulait m'obliger alors à croire... illimités.
Conclusion d’ECO 2 :
Mais, malheureusement, le facteur multiplicateur était mathématiquement limité.
De plus, les mauvaises habitudes prises par les banques de vivre au-dessus de
leurs moyens, les amenèrent à une oppression incroyable des clients, rendus
captifs par des lois complices au cours des 30 ans qui allaient suivre... L'affaiblissement
commença, avec une diminution qui eut dû inquiéter, celle de la solvabilité
bancaire dans les trois types de ratios : d'activité, de structure des bilans, de
rentabilité brute et finale. L'affaiblissement du système monétaro-financier
s'approfondit sans que "les masses populaires" en prennent
suffisamment conscience...
3) Dans l’ACTUALITE
économique monétaire : ECO 3 :
« Ep. III : 1986-2015 : une entreprise de
pouvoir !... »
29 ans...
L'affaire
du Crédit Lyonnais par Wikipédia : "est
une affaire politico-financière française des années
1990. Le montant des pertes, qui s'élèvent à plus de 130 milliards de
francs (NDLR: 156 Milliards de FF dans ma tête), en fait l'un des plus grands scandales financiers de l'Histoire, au
même titre que le scandale du Panama, un siècle plus tôt. Cette
affaire a touché principalement, et dans un premier temps, plusieurs filiales
du Crédit lyonnais, à savoir : Crédit Lyonnais Bank
Nederland (CLBN), Société de Banque Occidentale (SdBO),
International Bankers SA (IBSA) et Altus
Finance ". Ce trou qui ne devait encore s'afficher plus tard qu'au
tiers de celui de FRANCE TELECOM qui atteint 450 Milliards de FF, toujours non
réglé en 2015, laissa les français de marbre. A ma grande surprise, ils
continuaient à y déposer ingénument leurs revenus, à y laisser leur épargne ! L'Etat
compris vite qu'il avait toute latitude. Il "nationalisa" le trou à
la charge des impôts et ce fut une banque remise à neuf et en Or massif, dit
François GILLES, qu'il livra aux regards incrédules des professionnels, mais
indifférents des gens, en général. Les déposants perdirent leurs soldes, les
repayèrent en impôts et ne mouftèrent pas, car l'astuce a consisté à les
laisser apparaître dans des extraits de comptes sans base réelle ! DINGUE !
C'est là que
l'on retrouve en 2015 l'incompréhension des français de la "crise"
grecque depuis 2008. Il s'agit bel et bien d'une remise à la charge des
Grecs, à l'exemple français du CL, de tous les trous bancaires depuis 1979,
soit depuis près de 40 ans ! C'est aussi inouï que d'envisager de payer avec
des impôts sur tous, toutes les faillites, de toutes les entreprises ! C'est
impossible... Et pourtant, les banques, super-privilégiées, obtiennent cela
depuis 1990 !!! L'Islande seule a refusé de marcher dans la manœuvre imposée
par la "concertation" européenne, chère à François HOLLANDE.
L'Islande s'en est parfaitement tirée, hors l'Europe bruxello-monétaro-bancaire
qui, elle, s'enfonce. Nous avons suffisamment dénoncé ici depuis des années, et
dans la presse depuis des décennies, ce que Marine LE PEN découvre en 2015 : "l'Europe de Bruxelles est une
Secte" où les banques tiennent les politiques par la barbichette... Pendant
que les Français, toujours désinformés et drogués médiatiquement, ne voient
encore que fort peu l'ampleur de la ponction de leur épargne déjà totalement
disparue, comme de leurs revenus futurs pour des décennies, organisée par la
BRRD (2), les Grecs, eux, se réveillent sous la piqûre des privations, genre
1968 en France : les banques sont fermées, les marchés financiers aussi, les
stocks de médicaments et de nourriture s'épuisent ? Heureusement pour eux, le
marché local voir noir fonctionne bien, comme en Italie... Comme en France en
1939-45 et en 1968.
C'est dans cette
ambiance délétère que le Gouvernement grec tente, sans remettre en
cause l'habitude prise de soutenir les banques, d'exiger le remboursement de
la dette de guerre allemande pour payer ce que Bruxelles lui impose de "rembourser".
Je trouve cette politique grecque assez lâche finalement. Alors voyons
donc la chronologie rapide des faits :
16 Mars 2015 : Relayé par
Capital.fr : "Un Ministre grec met
en garde contre un éclatement de la zone euro"...
3 Mai 2015 : LeMonde.fr
relaye une information aussitôt occultée : "Le Président allemand favorable à des
réparations de guerre" ! Tiens, tiens...
19 Juin 2015 :
LaTribune.fr relaye : "Grèce : les
banques bientôt à court de liquidités ?". Une question orientée façon
"bière à la pression au comptoir du bar" bruxellois... Le
CONTRARIEN-MATIN fixe les chiffres et avertit : "Si la Grèce fait défaut, cela va coûter 68 Milliards € aux
Français... Et ça ne va pas vous faire rigoler !". Ceci toujours à
cause du dogme français d'origine contrôlée du renflouement "obligatoire"
des banques.
Le
REFERENDUM alibi du 27 Juin au 5 Juillet procure un NON utile à TSIPRAS
dans son poker menteur avec Bruxelles... La négociation continue et se reporte,
nous en reparlerons donc plus tard. Mais je pense qu'elle ne peut se traduire
que par une partition en deux de la zone euro : NORD-SUD, dont je vous ai déjà
parlé.
29 Juin : LaTribune.fr
relaye que "Les banques grecques
seront fermées pendant une semaine". Une semaine qui dure encore
aujourd'hui après 8 jours et ce n'est sûrement pas fini ! La BRI, "Banque
Centrale des banques centrales" avertit, relayée par latribune.fr : "les taux bas alimentent un endettement
excessif qui fait planer de gros risques sur l'économie dont la
"croissance reste insuffisante"... Claudio BORIO enfonce le clou
: "le symptôme le plus visible de
ces difficultés est la persistance des taux d'intérêts ultra-faibles. De plus, les rendements négatifs, sans précédent,
qu'on observe sur certains marchés, de la dette souveraine, repoussent les
frontières de l'impensable", notamment en France, Allemagne, Suisse, Espagne et Portugal pour un total de 2.000
Milliards d'euros !... A ce lien, vous en verrez la précision officielle
française : Taux
indicatifs des Bons du trésor et OAT . Capital.fr, constatant, comme moi,
que l'on est au bord du précipice avec un pied dedans et l'autre ne tenant plus
que sur le talon, s'est demandé combien de faillites d'États avait connu le
monde ? Réponse : presque toutes les nations du monde, avec en tête l'Espagne
(14 fois), la France (10 fois) du 16ème au 19ème siècle !
La Grèce arrive bonne troisième avec 7 défauts de paiements historiques, etc...
30 Juin : Les pressions
s'accumulent pour faire chuter le Gouvernement grec et sa "drôle
d'initiative référendaire" dénoncée partout comme telle. LaTribune.fr
relaye : "Grèce : la BCE et la
COMMISSION changent la nature du référendum" !
2 Juillet : La même
Tribune.fr explique pourquoi la position de TSIPRAS reste cohérente. C'est bien
évident !
6 Juillet : Le communiqué
de Jacques MYARD embraye sur la fierté grecque. Il affirme qu'il n'y a "aucune autre solution que d'annuler la
dette grecque comme le demande le FMI". Il rappelle qu'en "février 2012, 107 Milliards furent
déjà annulés" et que, pourtant, on se retrouve à nouveau trois ans plus
tard seulement, avec encore 321,7 Milliards de dettes grecques. Ce qui amène
son constat, lequel rejoint le mien depuis 1996 : "La zone euro est une machine infernale" ! Évidemment... Car
c'est celle de la lâcheté politique !
7 Juillet : Lemonde.fr
relaye : "La BCE maintient les
banques grecques sous perfusion" ! Latribune.fr relaye, elle : "Grèce : la BCE durcit le ton, refusant
de relever le plafond de l'ELA, réclamant plus de garanties". On parle
alors des quotas qui ne sont, DE FACTO, que des plafonds de crédits de l'ordre
de 45% des garanties offertes. Rien de bien nouveau pour les particuliers, auxquels
les banques ne peuvent pas apparaître objectivement malheureuses... La rencontre, ce même jour à Paris,
MERKEL-HOLLANDE, ne débouche sur rien... C'est encore évident ! Un
"EURO-SOMMET d'urgence convoqué par Donald TUSK, Président du Conseil
Européen réunit Mario DRAGHI et le Président de l'Euro-groupe Jeroën
DIJSSELBLOEM à la suite du résultat du référendum grec. Plus important, me
semble-t-il le dialogue téléphonique entre Vladimir POUTINE et F.HOLLANDE à la
suite de la baisse des marchés financiers des actions dans le monde et celle de
l'Euro, repassant de 1,1345 le 22 Juin à 1,108 le 6 Juillet avant-hier mais
encore bien au-dessus des 1,07 du 21 Avril dernier... Rien de bien grave à ce
stade malgré la poussée d'adrénaline des médias surexcités. Pourquoi ? C'est de
la propagande. Toujours la même : il faut soutenir les banques...
Conclusion d’ECO 3 :
Pour ma part, j'ose dire que ce grave défaut grec de 2015 perturbe moins l'Europe
que le très grave défaut français de LOUIS XIV à UTRECHT qui ne fut sauvé à
l'époque que par le savoir-faire financier de mon ancêtre ! Et c'est de là que
la direction du "Tour de France" a osé faire démarrer la célébrissime
course cycliste. Serait-ce un pressentiment de ce qui va arriver prochainement
à la France et à l'Europe ? Le gros TROU, le "BIG BANG" français est
pour bientôt. Le petit cratère grec n'en est que le prémisse certain...
Ma Conclusion Générale du Jour : je vais l'emprunter
partiellement à ces extraits de :
La
VOIX de la RUSSIE : EUROPE COLONIE étatsunienne ! Et qui se fait l'écho de
ce Journal italien pour dénoncer : l'Europe transformée en colonie
par les "maîtres du monde".
"Les Etats-Unis (NDLR
: et la Grande-Bretagne, notamment),
ne pouvaient tolérer la création d’une union entre la Russie et l'Europe. En
créant une confrontation artificielle avec Moscou, ils ont transformé l'UE en
une colonie impuissante de Washington, obligeant le Kremlin à se rapprocher
d’une Chine de plus en plus puissante", a écrit mardi le quotidien
Il Giornale... "Pourquoi
l'ont-ils fait ?", s'interroge le quotidien, poursuit SPUTNIKnews.fr. "Il Giornale estime que cela n’a pas la
moindre relation avec la peur d’une éventuelle attaque russe... mais qu'en
réalité la Russie voulait créer une union économique et politique avec
l'Europe, lui livrant ses ressources naturelles en échange de technologies
permettant de développer les pays d'Asie centrale, qui avaient fait partie de
l'Union soviétique. Ces pays sont également riches en pétrole et en gaz... Les
Etats-Unis et la Grande-Bretagne ne pouvaient pas se permettre une telle
évolution des événements, car... les Anglais, les Américains et leurs alliés
arabes se considèrent comme les maîtres du monde", souligne le
quotidien. "La Russie est donc obligée
de conclure des accords avec la Chine, qui monte en puissance tous les jours.
Quant à l'Europe, elle se retrouve sans gouvernement, sans armée et sans
possibilité de prendre ses décisions propres. Elle s'est transformée en une
colonie acariâtre remplie de migrants islamiques, et qui risque de devenir
bientôt non plus un allié, mais un fardeau, comme on le voit avec l'Italie
et la Grèce", conclut le journal. Ce qui m'amène à annoncer son
alourdissement prochain avec la France à 5.600 Milliards tout compris dont 2089
Milliards immédiats !
Source : http://fr.sputniknews.com/international/20150630/1016774346.html#ixzz3fHlUNb6E
Pendant ce temps, l'Autriche
initie un REFEREDUM de sortie de l'UE à l'instar de la promesse anglaise de
Cameron. Bref, tout le monde veut fuir cet ENFER que se révèle bel et bien être
l'Union Européenne, dont le caractère de secte apparaît enfin à la lumière crue
des faillites multiples empilées qu'elle a conduite de force... CONTRE les peuples
! Leur rébellion n'a donc rien de mystérieux.
LMDM
1)
TRANSMIS par Youssouf DISMAS : "Je vous prie d'enregistrer le dernier
mot de notre belle langue française, avec la définition par l'un de ses plus
farouches défenseurs: Jean d'Ormesson.
L'INAPTOCRATIE !
Un
billet d'humeur de Jean d'ORMESSON !!
INAPTOCRATIE : système de gouvernement
où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de
produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à
eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui
ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d'un nombre de
producteurs (NDLR : forcément !) en diminution
continuelle.
PETITE
QUESTION...
Il n'y
a pas lieu de désespérer parce que, comme l'a dit Margaret Thatcher
: "Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se
termine l'argent des autres" ! Ou comme l'a dit
Winston Churchill : "Les
socialistes, c'est comme Christophe Colomb, quand ils partent ils
ne savent pas où ils vont et, quand ils arrivent, ils ne savent
pas où ils sont" ! D'où l'invention du GPS : Guide Pour Socialistes
! A l'école primaire des socialistes, on apprend les 4 opérations
:
- L'addition
des impôt,s
-
La soustraction des revenus,
-
La multiplication des fonctionnaires et des immigrés,
-
La division du travail. (NDLR : rebaptisée Taylorisme = esclavage à la
chaîne inventé par TAYLOR et mis en application par FORD)
Aux
élections prochaines, votez pour Ali Baba. Au moins vous serez sûrs
de n'avoir que 40 voleurs !
Jean D'ORMESSON "
2) BRRD: Bank Recovery and
Resolution Directive = http://ec.europa.eu/finance/bank/crisis_management/index_fr.htm
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